Veuillez prendre connaissance du lien suivant https://www.facebook.com/
FIQSante/posts/226966474084494 Concernant les dernières injonctions un peu
partout, il semble qu'un seul juge (François Rolland) reçoit maintenant les
demandes et qu'elles sont automatiquement accordées. De plus, les étudiants
peuvent s'y rajouter quand ils le désirent moyennant 100$, un bar open pour
injonctés. Des rumeurs d'un mini-Victo au cégep Lionel-Groulx circulent...
Réunis en assemblée concernant l'injonction, une centaine de profs ont
investi les bureaux de la direction pour demander une levée des cours pour
demain en prévention des risques de débordement. Refus de la direction même
si elle assure ceux-ci et celles-ci que la décision de levée sera prise
rapidement si la situation est critique.
Selon les informations disponibles, l'anti-émeute de la SQ est prête à
intervenir. Si vous pouvez vous déplacer demain matin à Lionel-Groulx, vous
ne serez pas de trop.
Ok, on sait qu'à Lionel on est une gang militante, un tantinet dérangeante,
orgueilleuse parfois, mais pour la seule fois où l'on demande un peu d'aide
... faites ce que vous pouvez.
En particulier nous demandons aux anciens Lionelois et anciennes
Lioneloises de mobiliser.
On vous attend!
Bonsoir camarades !
Nous venons tout juste de recevoir une injonction à Bois-de-Boulogne... Celle-ci est déposée par 5 étudiants de sciences natures et visent à la reprise de tous les cours prévus à leur programme.
Même si c'est vraiment poche, elle m'a vraiment fait rire puisqu'elle vise à interdire la perturbation des cours d'un bâtiment qui n'est pas le notre.
Je vous renverrez de l'information après notre passage en cour demain.
Olivier Vézina
Rappel! (SVP passez le message à vos ami-e-s qui sont étudiant-e-s
étrangers/ères dans les Cégeps et universités à Montréal!)
*Réunion pour étudiant-e-s étrangers/ères inter-universitaire-cégeppien à
Montréal Partie III*
Venez continuer la discussion à propos de ce que peuvent faire les
étudiant-e-s étrangères/ers durant la grève et après.
Vendredi, 11 mai
11:00am
2030 Mackay (Concordia Graduate Students' Association, Métro Guy-Concordia
Metro)
La traduction sera disponible
Page Facebook: http://www.facebook.com/events/208019175982320/
Pour plus d'info SVP contactez nhausfather(a)gmail.com
Proposition votée à très forte majorité à l'Asso-CÉTASE:
Considérant que nous sommes en grève contre la hausse des frais de
scolarité, la privatisation de l’éducation, la marchandisation de
l’éducation et que nous avons des positions pour une éducation gratuite;
Considérant que l’offre du gouvernement demanderait aux étudiant-e-s de
faire de la gestion de coupures universitaires afin de palier à la hausse;
Considérant la mauvaise foi dont fait preuve le gouvernement depuis le tout
début de la grève;
Considérant que la solution au conflit actuel par le gouvernement lui
donnerait une légitimité au PLQ dans les prochaines élections
Que l’Asso-CÉTASE rejette l’offre gouvernementale du 5 mai,
Que l’Asso-CÉTASE rappelle que seule l’annulation totale de la hausse
pourrait régler le conflit étudiant et qu’elle invite les étudiant-e-s à la
radicalisation des positions politiques et des moyens d’actions.
Que l’Asso-CÉTASE considère dès maintenant le gouvernement comme étant un
tigre de papier.
Bonjour-bonsoir!
Le Conseil exécutif souhaite apporter à votre attention que les délais
prescrits par nos Statuts et règlements en ce qui concerne le dépôt des
candidatures sur le Conseil exécutif pour l'année 2012-2013. Si vous
désirez déposer votre candidature pour l'exécutif pour l'année 2012-2013,
elles devraient nous être parvenues d'ici ce samedi, à 9h00 le matin.
Si vous avez des questions à propos des procédures d'élections ou encore en
ce qui concerne le travail sur le Conseil exécutif, n'hésitez pas à entrer
en contact avec nous et il nous fera plaisir de vous répondre.
À très bientôt!
Solidairement,
--
*Guillaume Legault*
*Secrétaire à la Coordination*
*Coalition Large de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante
(CLASSE)*
*www.asse-solidarite.qc.ca
coordination(a)asse-solidarite.qc.ca
Bureau: (514)-390-0110
Cellulaire: (514)-942-0737*
Salut!
Je vous fais parvenir les propositions de l'AFÉA issues de l'AG du 9 mai.
Désolée si celle-ci vous parviennent à la dernière minute, notre assemblée
s'étant déroulée aujourd'hui. Certaines d'entre elles seront traitées lors
du Congrès du 10 mai, mais d'autres ne seront proposées que dimanche.
Bonne lecture!
*1ère résolution :*
*Radicalisation de la grève et Paciflication du mouvement*
*Advenant de futures « négociations »*
Que l'AFEA-UQAM appelle à une radicalisation de la grève et dénonce la*paci
flication* du mouvement;
Que l'AFEA-UQAM attribue l'échec des négociations à l'échec de la stratégie*
concertationniste*;
Que l'AFEA-UQAM, advenant une nouvelle démarche de la part du gouvernement
afin de convoquer une table de discussions, exige que celle-ci soit
publique;
Que l'AFEA-UQAM revendique la journée de 8 heures pour le comité de
négociations;
Que le Comité de négociation de la CLASSE refuse catégoriquement le mot et
la fonction « négociation » dans le cadre de ses actions vis-à-vis le
gouvernement;
Que l'AFEA-UQAM exige du Comité de négociation qu'il s'engage à ne rien
signer dans le cadre de ses interactions avec le gouvernement.
*Adoptée à la majorité.*
*
*
*
*
*2e résolution :*
*Rejet de l’offre gouvernementale (5 mai 2012)*
*CONSIDÉRANT* que l’offre du gouvernement ne répond absolument pas aux
demandes des étudiants-es et qu’elle n’assure aucune garantie des résultats
de ce conseil provisoire;
*CONSIDÉRANT* que l’AFÉA est en grève depuis le 13 février et que, 13
semaines plus tard, le gouvernement s’obstine toujours à ne pas aborder la
question de la hausse des droits de scolarité;
*CONSIDÉRANT* que les mandats du conseil provisoire sont nébuleux et que
celui-ci n’a qu’un pouvoir de recommandation auprès de la ministre;
*CONSIDÉRANT* que l’AFÉA s’est dotée de mandats contre les principes de
gouvernance des universités desquels est clairement issu ce conseil
provisoire;
*CONSIDÉRANT* que l’abolition des frais afférents ne pourra jamais égaler
la hausse des frais de scolarité;
Que l'AFEA-UQAM rejette l’offre du gouvernement Charest émise samedi le 5
mai;
Que l'AFEA-UQAM réitère que seulement l’annulation de la hausse pourra
mettre fin à la grève.
*Adoptée à la majorité (333 en faveur, 63 contre et 15 abstentions (84%)).*
*
*
*
*
*
*
*
*
*4e résolution :*
*Perturbation économique : Grand prix de Formule 1*
*CONSIDÉRANT* le soulèvement populaire des étudiants-es et citoyens,
citoyennes méprisés-es par le Parti libéral du Québec et par les valeurs
néolibérales;
*CONSIDÉRANT* la nécessité pour notre génération de montrer notre
opposition à un modèle socioéconomique désuet, injuste et totalitaire;
Que l'AFEA-UQAM propose à la CLASSE d'organiser une fin de semaine de
perturbations en vue de l'annulation du Grand Prix de Formule 1 et ses
événements jet-set du 8 au 10 juin qui représentent des valeurs sexistes,
non environnementales, élitistes et économiques à abolir.
*Adoptée à la majorité.*
*3e résolution :*
*Rejet de l’offre gouvernementale et réaffirmation du mandat de grève du 6
mars 2012*
*À noter que cette résolution ne visait pas la reconduction ou à la fin de
la grève. Sans toutefois la réduire qu’à un « vote indicatif », ce qui ne
lui rendrait pas justice, cette résolution visait à réaffirmer la
détermination de l’AFÉA dans le cadre du mouvement de grève.*
Au sujet de l’offre gouvernementale du 5 mai 2012 :
*CONSIDÉRANT QUE CETTE OFFRE [1] N’EST PAS*, comme prétendent le voir les
plus optimistes – ou les plus fatigués-es (ou les plus crédules (ou tout
simplement de mauvaise foi)) – un moratoire sur les frais de scolarité;
*[1]* Non, ce c’est pas une « entente » (il aurait fallu, pour cela…
s’entendre); ce n’est pas, non plus, une « sortie de crise » (comme l’ont
démontré les rejets massifs de l’offre et les reconductions de grève des
associations étudiantes des derniers jours).
* *
*CONSIDÉRANT QUE CETTE OFFRE [1] COMPORTE* la suspension temporaire,
partielle et conditionnelle de la hausse (passée, durant la grève *[2]*, de
1625$ sur 5 ans à 1778$ sur 7 ans) qui plus est liée aux frais dits
« afférents » et non aux frais dits « de scolarité »;
*[1]* Non, ce c’est pas une « entente » (il aurait fallu, pour cela…
s’entendre), ce n’est pas une « sortie de crise » (comme l’ont démontré les
rejets massifs de l’offre et les reconductions de grève des associations
étudiantes des derniers jours).
* *
*[2]* Non, ce n’est pas un « boycott » (terme individualisant et
dé-démocratisant un mouvement collectif pourtant fonctionnant massivement
sous forme de démocratie directe : le terme « boycott » faisant plutôt
référence à un choix individuel, parfois concerté, mais sans aucune
procédure démocratique de quelque scrutin que ce soit, généralement
appliqué à un bien marchand, à une marque de commerce ou à une entreprise).
*CONSIDÉRANT QUE CETTE OFFRE [1] COMPORTE* un engagement à créer un comité
consultatif et donc ineffectif (n’ayant aucun pouvoir exécutif), *
patronalement*intéressé *[3]*, comité qu’on tente, qui plus est, à
substituer à des États généraux sur l’éducation *[4]*.
*[1]* Non, ce c’est pas une « entente » (il aurait fallu, pour cela…
s’entendre), ce n’est pas une « sortie de crise » (comme l’ont démontré les
rejets massifs de l’offre et les reconductions de grève des associations
étudiantes des derniers jours).
* *
*[3]* Le paragraphe suivant démontrera qu’il y a surreprésentation du
Pouvoir et sous-représentation des associations étudiantes (et des
syndicats enseignants : ou toute autre « formulation-groupe » jugé plus
adéquate, par exemple « gardiens de l’éducation », « ‘professionnels’ de
l’éducation (pas de la gestion ou du*rectarisme*) », ou encore
suppression?).
*[4]* Comme pourraient le prétendre les plus optimistes – ou les plus
fatigués-es (ou les plus crédules (ou les tout simplement de mauvaise foi)).
*CONSIDÉRANT QUE CETTE OFFRE [1] COMPORTE* un pas-tout-à-fait engagement à
peut-être offrir une hypothétique, provisoire (puisque différée) et
partielle (125$) « compensation » de la hausse (elle, de 1778$),
« compensation » qui devrait gentiment être approuvée par un comité où
domineront les recteurs et les rectrices (on connaît leur appétit pour les
frais, qu’ils soient dits « afférents » ou qu’ils soient dits « de
scolarité »), les *uomini di mano* (en français : « hommes de mains ») de
la ministre de l’Éducation (des Loisirs et du Sport), ainsi que d’un
« nouvel » acteur du milieu de l’éducation (des loisirs et du sport ?) :
nul autre que le milieu des affaires (l’ensemble de ces joyeux lurons – aux
tendances néo-libérales et, nous l’avons récemment vécu, néo-fascistes)
formant le comité auxquels nous demanderont de bien gentiment vouloir nous
gréer d’approuver, dans le confort de leur domination « démographique » sur
ledit comité, ladite « compensation » et, ce faisant, nous faire
l’improbable honneur d’avouer leur propre incompétence (ou mauvaise foi, ou
démagogie, ou mythomanie, ou corruption), puisque là est la source
potentielle, camarades, de notre loin-d’être-promise dite « compensation »;
* *
*[1]* Non, ce c’est pas une « entente » (il aurait fallu, pour cela…
s’entendre), ce n’est pas une « sortie de crise » (comme l’ont démontré les
rejets massifs de l’offre et les reconductions de grève des associations
étudiantes des derniers jours).
*CONSIDÉRANT QUE CETTE OFFRE [1] EST* signée par l’ASSÉ et non la CLASSE
(L’AFÉA aime l’ASSÉ. L’AFÉA est membre de l’ASSÉ, mais la coalition
représentant les étudiants-es en grève au printemps 2012 est la CLASSE, pas
l’ASSÉ), ce qui constitue encore un déni et/ou un mépris de notre propre
association, association représentant plus de 50% des étudiants-es en grève
*[2]*, association ayant entamé, alimenté et maintenu le mouvement de grève
*[2]* depuis le 13 février 2012, mouvement auquel se sont ajoutés,
principalement à partir du 20 mars 2012 (soit cinq semaines – ou quarante
jours – plus tard) les autres associations du mouvement;
* *
*[1]* Non, ce c’est pas une « entente » (il aurait fallu, pour cela…
s’entendre), ce n’est pas une « sortie de crise » (comme l’ont démontré les
rejets massifs de l’offre et les reconductions de grève des associations
étudiantes des derniers jours).
* *
*[2]* Non, ce n’est pas un « boycott » (terme individualisant et
dé-démocratisant un mouvement collectif pourtant fonctionnant massivement
sous forme de démocratie directe ; le terme « boycott » faisant plutôt
référence à un choix individuel, parfois concerté, mais sans aucune
procédure démocratique de quelque scrutin que ce soit, généralement
appliqué à un bien marchand, à une marque de commerce ou à une entreprise).
* *
*CONSIDÉRANT QUE CETTE OFFRE [1] COMPORTE* une condition à peine éhontée de
trêve, les étudiants-es étant, sous le coup de cette offre, sommés-es de ne
« pas organiser de manifestations liées à cette entente », trêve (bien que
partielle ici, où nous voyons nos porte-paroles oligarchiques québécois
allant jusqu’à décider de ce que les manifestants-es allaient pouvoir
inscrire et ce que les manifestants-es n’allaient pas pouvoir inscrire sur
leurs pancartes), vis-à-vis de laquelle l’AFÉA a déjà exprimé un refus
catégorique;
*[1]* Non, ce c’est pas une « entente » (il aurait fallu, pour cela…
s’entendre), ce n’est pas une « sortie de crise » (comme l’ont démontré les
rejets massifs de l’offre et les reconductions de grève des associations
étudiantes des derniers jours).
*CONSIDÉRANT QUE CETTE OFFRE [1]* a été présentée par les porte-parole des
oligarques du Québec, à la face des média et de leurs militants-es, comme
un « maintien intégral des hausses », précisant du même chef « qu’il est
faux de prétendre que l’augmentation des frais [dits] de scolarité sera
obligatoirement compensée par la baisse des frais » et que l’AFÉA a affirmé
la profondeur de sa position dès le 6 mars, votant que la grève *[2]* générale
illimitée soit en vigueur tant et aussi longtemps que les porte-paroles des
oligarques du Québec (à l’époque nous l’appelions toujours « le
gouvernement du Québec ») n’annulerait pas la hausse en toute son entièreté
de feu 1625$ et aujourd’hui de 1778$;
*[1]* Non, ce c’est pas une « entente » (il aurait fallu, pour cela…
s’entendre), ce n’est pas une « sortie de crise » (comme l’ont démontré les
rejets massifs de l’offre et les reconductions de grève des associations
étudiantes des derniers jours).
*[2]* Non, ce n’est pas un « boycott » (terme individualisant et
dé-démocratisant un mouvement collectif pourtant fonctionnant massivement
sous forme de démocratie directe ; le terme « boycott » faisant plutôt
référence à un choix individuel, parfois concerté, mais sans aucune
procédure démocratique de quelque scrutin que ce soit, généralement
appliqué à un bien marchand, à une marque de commerce ou à une entreprise).
QUE l’AFÉA réaffirme son mandat de grève illimitée *[2]*, précisant que
notre grève*[2]* s’applique potentiellement aux sessions d’été et d’automne
2012 également, voire même au-delà, et que cette grève *[2]* n’a
possibilité d’être levée uniquement advenant (réaffirmant notre position
votée le 6 mars 2012) « une offre significative, soit une annulation de la
hausse des droits [dits] de scolarité », dans toute son entièreté (de feu
1625$, aujourd’hui de 1778$, et, qui sait, peut-être éventuellement encore
davantage?).
*Adoptée à la (très forte) majorité.*
*Solidairement,*
*Mathilde Létourneau
*
Coordonnatrice aux affaires externes
Association facultaire des étudiantes et étudiants en arts de l'UQAM
514.987.3000 poste 2630
Bonsoir bonsoir,
AG assez populeuse, presque la moitié de l'asso. Voilà les propositions adoptées !
Sur l'offre : Que l’AÉAUM refuse l'offre à rabais du gouvernement;Que l’AÉAUM réitère que seule une offre de gel, dans une perspective d’une réduction des droits de scolarité jusqu’à la gratuité scolaire, serait susceptible de régler le conflit;Adopté à 90%Qu’advenant le cas où de nouvelles tables de négociations soient ouvertes au sujet de ce dit conseil, que l’AÉAUM invite la CLASSE et la FEUQ à revendiquer ces modifications parce que la création d'un comité de ce genre est indépendante de la question des frais de scolarité et du règlement du conflit, mais plutôt dans le but de modifier la gestion du financement des universités et atteindre la gratuité scolaire :Que le conseil provisoire et permanent soit composé d'une majorité de membres de la communauté universitaire (excluant les recteurs-trices et les cadres);Que l'argent que le conseil provisoire est capable d'aller chercher puisse servir à diminuer directement les droits de scolarité, et non seulement pour la réduction des FIO. Que la question des droits de scolarité soit clairement mentionnée dans les sujets de discussion énumérés au point 3; Qu’il n’y ait pas de représentantes ou de représentants de la communauté des Affaires à ce conseil provisoire, ni au conseil permanent. Qu’on ne puisse pas ajouter d’acteurs ou d’actrices à ce conseil, une fois le conseil créé. Que l’animateur ou l’animatrice d’assemblée soit élu-e par consensus; Qu’une meilleure gestion des budgets universitaires ne se fera pas au coût d’un enlignement sur l’économie du savoir (ex. : abolition de programmes non rentable), mais viserait plutôt à réduire, voire à détruire ce mauvais virage néo-libérale des universités (ex. abolition des EETP : étudiant en équivalence à temps plein) Et ce, dans l’optique d’une éducation gratuite et de qualité, libre de l’ingérence du privé; Que le document de l’entente et les publications subséquentes soit entièrement féminisés; Que le comité provisoire ait un pouvoir décisionnel et exécutif; Que les règles de fonctionnement du comité provisoire soient clarifiées et incluses dans le texte de l'entente plutôt qu'établies à la première rencontre; Que le conseil ait libre accès aux livres de comptes des universités et la coopération complète et totale des recteurs-trices dans leurs démarches.
Sur la grève :
Considérant que le gouvernement détient le monopole de la violence légitime et qu’il s’en sert sans remords depuis le début de la grève (et avant) dans une tentative désespéré de faire taire tout mouvement social au Québec : notamment le nombre effarent d’abus de pouvoir et de force des policiers et policières du Québec, menant entre autres à plusieurs blessé-e-s, presque exclusivement du côté étudiant (oreille quasi-arrachée, œil détruit, dents cassées, coma, malaise respiratoire, traumatismes crâniens, blessures demandant des soins dans les 6 heures, et ce, seulement lors du congrès du parti libéral) et à plusieurs centaines d’arrestations arbitraires (interceptions d’autobus sur le chemin du retour; interceptions et arrestations de masse pendant des manifestations, des étudiants devant comparaître pour des accusations au criminel);Considérant que nous ne pouvons rester immobiles devant ces atrocités;Considérant que nos revendications les plus essentielles n'ont même pas encore été abordées ; soit l'annulation de la hausse des frais de scolarité;Considérant que notre moyen de pression le plus efficace reste la grève;Considérant que nous ne convaincrons pas nos adversaires, mais nous les vaincrons…Que l'AÉAUM demeure en grève jusqu'à l'annulation de la hausse ou jusqu'à un plancher de 75 000 étudiantes et étudiants en grève;
Si élection il y a, que l'AÉAUM suspende tout vote de reconduction jusqu'à la fin;Que l'AÉAUM encourage toutes les autres associations étudiantes à faire de même afin d'augmenter la pression faite sur le gouvernement et le décourager de déclencher des élections.Adopté à 86%
Que, si l'IPU est accepté par la FAÉCUM, comme alternative à la hausse, que l'AÉAUM consulte l'AG au sujet d'une campagne de désafiliation massive de la fédération qu'elle pourrait orchestrer et qu'elle se dissocie de cette décision Que, en vue d'éventuelles négociations avec le gouvernement, la CLASSE lui demande de dénoncer la brutalité poolicière et l'usage excessif de la forceQue l'AÉAUM reconnaisse le travail fait par le comité de négociations de la CLASSE et dénonce les méthodes surnoises utilisées par le gouvernement lors de négociationsDans l'éventualité où de nouvelles négociations se tiennent avec le gouvernementQu'après 8 heures de négociations, une pause de 8 heures soit décrétée;Que la CLASSE et la FEUQ refusent toutes discussions dans le couloir, soit hors de la table de négociations;Que des points de presse publics dévoilant les résultats de négociations soient fait de façon conjointe entre tous les partis présents lors de négos;Que dans le cas où le gouvernement exige un seule représentant-e par délégation, la CLASSE et la FEUQ exigent la présence d'un-e conseillier-ère de sa délégation pour consultation et que ce-tte conseillier-ère puisse échanger de place avec un-e autre membre de la délégation si il-elle le souhaite.
Considérant que l'arsenal à soi-disant « létalité réduite » du SPVM et de la SQ peuvent très bien servir à commettre des meurtres;Considérant que la SQ et le SPVM ont manifestement reçu l'autorisation, sinon l'ordre, de viser la tête;Considérant que ces pratiques sont assimilables à des tentatives de meurtre et qu'elles ont causé, comme de fait, plusieurs traumatismes crâniens, pertes d'oeil et d'oreille, et autres handicaps permanents et qu'elles auraient aussi bien pu causer la mort;Considérant l'adoption d'un règlement anticonstitutionnel par la Ville de Montréal qui vise à encadrer de manière à supprimer le droit de manifester au profit du pouvoir discrétionnaires des policiers-ères;Considérant l'éclosion d'une vague de fascisme au Québec, telle que recensée par le site web « Facho-Watch Québec »;Considérant la lenteur, voire la réticence et le refus des médias à rapporter tous les faits énumérés ci-haut.Que l'AÉAUM exprime lors du prochain congrès de la CLASSE sa plus vive inquiétude quant à une résurgence du fascisme au Québec et qu'elle demande une plénière sur le sujet afin d'en faire ressortir des propositions.
Bonne soirée !
Myriam TardifPour l'AÉAUM